SANS FORCE
Vers la fin du mois d’octobre 2012, une terrible tempête issue d’un ouragan a frappé la région très populeuse du nord-est des États-Unis, causant de grandes inondations et d’énormes dommages sur son passage. Au cours de cette tempête, plus de huit millions de clients se sont retrouvés sans électricité. Les pannes d’électricité ont, à elles seules, entraîné une pénurie de nourriture, d’essence et d’eau, ainsi que le chaos résultant de la saturation du réseau routier. Les grands vents et les fortes vagues ont créé des montagnes de sable qui ont anéanti, inondé et traumatisé un grand nombre de voisins. Les médias couvrant l’événement ont décrit la situation comme ceci : « Des millions de gens privés d’électricité ».
GRATIFICATION INSTANTANÉE
Lorsque l’appareil-photo SX-70 de Polaroid est apparu sur le marché en 1972, il a révolutionné l’industrie de la photographie. Dans un article du magazine Smithsonian , Owen Edward décrivait cet appareil comme un « miracle de la physique, de l’optique et de l’électronique ». Lorsque l’on prenait une photo, « un carré noir sortait par le devant de l’appareil et se développait sous nos yeux ». Ces résultats rapides et immédiats ont alors conquis les gens.
LE POUVOIR DE L’AMOUR
Les livres portant sur le leadership, qui apparaissent souvent sur les listes de best sellers, indiquent pour la plupart comment devenir un leader puissant et efficace. Par contre, Henri Nouwen a écrit Au nom de Jésus : Réflexions sur le leadership chrétien selon une perspective différente. Cet ancien professeur d’université, qui a passé de nombreuses années à servir au sein d’une collectivité d’adultes déficients, a dit : « La question n’est pas de savoir combien de gens vous prennent au sérieux, combien de choses vous accomplirez et si vous pouvez démontrer quelques résultats. Elle est plutôt de savoir si vous aimez vraiment Jésus. […] Notre monde marqué par la solitude et le désespoir a terriblement besoin d’hommes et de femmes qui connaissent le cœur de Dieu, un cœur qui pardonne, qui se soucie d’autrui, qui se met au service des autres et qui désire les guérir. »
CRIEZ-LE SUR LA MONTAGNE
J’ai été étonné d’apprendre, en lisant un article élogieux du quotidien national Summit Daily News , qu’un groupe d’adolescents surfeurs des neiges tenait des services religieux hebdomadaires sur une pente de ski du Colorado. Dans cet article, Kimberly Nicoletti a captivé un grand nombre de lecteurs en relatant l’histoire d’adolescents qui se passionnent pour le surf des neiges et le récit de la façon dont Jésus s’y est pris pour transformer leur vie. Une organisation chrétienne pour jeunes les soutient en leur enseignant à démontrer l’amour de Dieu.
CARACTÈRE OU RÉPUTATION ?
Le légendaire entraîneur de basketball John Wooden (1910-2010) était d’avis que le caractère importe beaucoup plus que la réputation, comme le confirme ce qu’il disait souvent à ses joueurs : « Votre réputation, c’est la perception que les autres ont de vous, mais votre caractère, c’est ce que vous êtes en réalité. Vous êtes seul à connaître votre caractère. On peut duper les autres, mais il est impossible de se duper soi-même. »
LE RÉVÉLATEUR DU COEUR
Un enquêteur privé, aux États-Unis, avait pour habitude de frapper aux portes, de montrer son insigne et de déclarer : « J’imagine que vous n’avez pas besoin qu’on vous dise pourquoi je suis là. » Il n’est pas rare que la personne qui lui ouvrait, déconcertée, lui demande : « Comment avez-vous su ? » avant d’avouer avoir commis, longtemps auparavant, un acte criminel jamais revendiqué. Dans la revue Smithsonian , Ron Rosenbaum décrit cette réaction comme « l’expression de la force primale de la conscience, le monologue intérieur de la lampe témoin du cœur ».
PRÉCIEUX AUX YEUX DE DIEU
En apprenant qu’un de nos amis communs était mort, un frère sage qui connaissait le Seigneur m’a envoyé ce mot : « Elle a du prix aux yeux de l’Éternel, la mort de ceux qui l’aiment » (Ps 116.15). C’était par sa foi vibrante en Jésus-Christ que notre ami se distinguait surtout, si bien que nous le savions désormais être avec Dieu au ciel. Sa famille avait la même assurance que nous, mais je m’étais concentré uniquement sur sa tristesse. Et il convient de penser aux autres durant leur deuil.
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
En visitant une exposition de musée intitulée « A Day in Pompeii » (Une journée à Pompéi), j’ai été frappé de constater un thème récurent : la journée du 24 août 79 a commencé de façon tout à fait ordinaire. Les gens vaquaient à leurs occupations quotidiennes dans les foyers, les marchés et le port de cette ville romaine prospère de 20 000 habitants. À huit heures du matin, on a vu le Vésuve situé non loin de là cracher une série de petites émissions, suivie d’une éruption violente en après-midi. En moins de vingt-quatre heures, Pompéi et une grande partie de sa population se sont retrouvées ensevelies sous une épaisse couche de lave volcanique. De façon inattendue.
PETIT CHAPITEAU
Au cours de la campagne d’évangélisation historique de Billy Graham à Los Angeles en 1949, le grand chapiteau érigé en vue d’accueillir plus de six mille personnes s’est plus que rempli chaque soir pendant huit semaines. On avait érigé à proximité un chapiteau plus petit où l’on offrait du counseling et de la prière. Cliff Barrows, qui était depuis longtemps le directeur musical, un ami intime et un partenaire de Graham, a souvent dit que l’œuvre véritable de l’Évangile s’accomplissait sous « le petit chapiteau », où les gens se réunissaient pour prier à genoux avant et pendant chaque service d’évangélisation. Une femme de Los Angeles, Pearl Goode, constituait le cœur même de ces réunions de prière et de nombreuses réunions subséquentes.
AIDER ET GUÉRIR PAR NOS PAROLES
Le 19 novembre 1863, deux hommes bien connus ont fait des discours lors de la consécration du Soldiers’ National Cemetery à Gettysburg, en Pennsylvanie. L’orateur principal, Edward Everett, était un ancien membre du Congrès, gouverneur et président de l’Université Harvard. Considéré comme l’un des plus grands orateurs de son époque, M. Everett a livré un discours officiel ayant duré deux heures. Son discours a été suivi de celui du Président Abraham Lincoln, qui n’a duré que deux minutes.